Simon Steinle, êtes-vous depuis toujours un cycliste passionné?
Le vélo est mon fidèle compagnon depuis le collège. Il est important pour moi que je puisse me rendre au travail en vélo.
Pourquoi?
Il ne s’agit pas vraiment d’une volonté écologique. J’intègre le sport dans mon quotidien. Le trajet me réveille le matin et le soir, le retour me libère l’esprit. Mon père s’est toujours rendu au travail en vélo, mon frère le fait aussi. J’ai ainsi suivi leur exemple. Durant mon temps libre, je fais régulièrement des petits tours à vélo avec mes enfants, si nécessaire avec la remorque pour vélo.
Roulez-vous vraiment par tous les temps?
Non, mais sûrement de 140 à 150 jours par année. Si l’on pense que je travaille à 90% et que l’année compte 220 jours ouvrables, le bilan n’est pas si mal. Si les routes sont gelées l’hiver, je laisse mon vélo à la maison.
Simon Steinle peut parfois apercevoir les bouchons sur l’autoroute (pour une fois ce ne fut pas le cas).
Combien de temps dure votre trajet?
Je parcours les 14 kilomètres en 30 minutes. Avec la douche et le changement de vêtements, cela me prend 45 minutes. Mon costume est au vestiaire et j’ai assez de chemises dans mon armoire.
Possédez-vous plusieurs vélos?
Non, je n’en ai «que» un. Il a 28 vitesses, pas de disques de freins, un porte-bagages pour mon sac et une lumière à piles, rien de spécial. Il a déjà 35 000 kilomètres au compteur. Je ne l’entretiens pas non plus de manière très méticuleuse. Une à deux fois par année, je l’apporte pour un contrôle chez mon mécanicien.
Qu’appréciez-vous particulièrement dans le vélo?
J’avance rapidement. Je vois toujours la vitesse sur mon compteur de vitesse. La vitesse maximum que j’ai atteinte jusqu’à présent est de 70 km/h. Ma vitesse moyenne est de 28 km/h. Cela dépend des jours et de la météo. Ma femme me signale quand j’ai été plus rapide, c’est-à-dire quand je suis arrivé plus tôt à la maison qu’annoncé. Cela signifie que j’ai probablement passé une journée éprouvante et que je me suis défoulé sur les pédales.
«Je prends toujours le même chemin afin d’arriver le plus rapidement possible à destination.»
Qu’appréciez-vous dans votre trajet pour aller au travail?
J’aime doubler les voitures à l’arrêt le soir. Cela me conforte dans mon choix d’aller au travail à vélo. Le lever du soleil sur les montagnes le matin est également splendide. Je me suis déjà arrêté pour prendre une photo.
Qu’appréciez-vous moins?
Je n’aime pas rouler le long des routes principales. Mon trajet est toutefois très varié: je roule à travers des zones industrielles, dans la forêt ou encore le long d’une patinoire. Il y a de nombreuses pistes cyclables tout au long du trajet. De manière générale, j’essaie d’éviter les voitures. Ce n’est pas le trajet idéal, mais le plus rapide.
Participez-vous à nouveau à bike to work cette année?
ui. Avec la même équipe que l’année passée. Et nous sommes motivés à gagner à nouveau ! Le chiffre gagnant de l’année dernière: 1644 kilomètres. Ceci un une incitation à tous pour essayer de battre l’équipe Deep Purple.
Simon Steinle est responsable Credit Office à Gümligen. Il fait chaque jour (ou presque) la distance Münchenbuchsee–Gümligen à vélo et dans les deux sens. Le matin, le trajet le réveille et il peut s’aérer la tête le soir. De plus, cela lui permet de rester en forme. Il nous révèle également lors de l’entretien si le développement durable est une motivation supplémentaire.