Bei Etitex rückt die dritte Generation in die Unternehmensführung: Cloé Denoth und Sebastian Frey (Mitte) treten behutsam in die Fussstapfen von Rolf Frey (rechts).

Un signal pour le marché suisse

Die Etikettendruckerei Etitex hat trotz schwieriger Umstände in neue Maschinen investiert.
8.11.2023|6min
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Qu’ont en commun l’emballage de votre fromage, votre sac poubelle ou encore le tube de votre prélèvement sanguin? Vous y trouverez peut-être une étiquette produite par Etitex, une entreprise familiale basée à Zollikofen (BE). «Toutes les entreprises ont besoin d’étiquettes», affirme Cloé Denoth, directrice commerciale et marketing d’Etitex. Mais tous les clients et clientes sont différents, et ont donc des besoins très variés: si l’industrie cosmétique demande que les étiquettes soient embellies d’effets métalliques, le secteur agroalimentaire exige en revanche des étiquettes et des couleurs compatibles avec le contact alimentaire. Et alors que certaines étiquettes doivent rester sur le produit pendant toute sa durée de vie, d’autres doivent en revanche pouvoir s’enlever sans laisser de traces.

Pour pouvoir répondre encore mieux aux désirs de sa clientèle, la société, fondée en 1987, a fait l’acquisition de deux presses à imprimer ultramodernes. «Cet investissement a représenté quelque 1,5 million de francs suisses, installation comprise», déclare Rolf Frey, qui fait partie de la deuxième génération à la tête de l’entreprise. Pour l’entreprise, qui n’emploie que 42 personnes, c’était une décision à mûrement réfléchir.


«Maintenant ou jamais!» Malgré l’interruption des chaînes d’approvisionnement, Rolf Frey a investi dans des presses à imprimer.

Rolf Frey a donc confié la direction du projet que représente cette acquisition massive à son fils Sebastian, membre du conseil d’administration, qui suit actuellement des études d’économie d’entreprise à Saint-Gall. Le processus d’évaluation de l’investissement a été soigneusement mené. Accompagné d’une équipe de production, Sebastian a même rendu visite aux fabricants pour voir les imprimeuses flexographiques en action. «Nous estimions qu’il était important d’impliquer les collaboratrices et collaborateurs dans le processus de décision», explique ce dernier.

L’analyse des risques et des opportunités, réalisée en 2021, envisage plusieurs scénarios: celui d’une chute du chiffre d’affaires, d’une évolution stable et d’une bonne surprise. Ont également été pris en compte des facteurs tels que la hausse des coûts du capital et des matériaux, sans oublier l’inflation qui pointait. Mais alors que la pandémie semblait presque achevée, au printemps 2022, une guerre éclata en Ukraine, interrompant les chaînes d’approvisionnement.

«Nous nous sommes demandé si c’était bien le moment d’investir», se rappelle Sebastian Frey. Les dirigeants concluent toutefois que l’absence d’investissement, à terme, serait plus onéreuse que l’acquisition des machines. Sans presse moderne, l’entreprise risquait d’arriver à la limite de ses capacités de production. La décision a donc été prise: «Maintenant ou jamais!» Pour le financement comme pour les opérations de change, puisque les machines devaient être payées en euros, Etitex a pu compter sur l’aide de Valiant.

«Investir à ce moment-là était audacieux, mais ne pas le faire aurait été plus coûteux à terme.»
Sebastian Frey 

 

Une compétitivité garante du succès futur

À Zollikofen, deux presses à imprimer ultramodernes produisent aujourd’hui des étiquettes et du film d’emballage de qualité, à très grande vitesse. La plus petite peut gérer cinq couleurs tandis que la plus grande en imprime huit, avec un débit allant jusqu’à 180 mètres d’étiquettes par minute. Ces gains de productivité et d’efficacité permettront à Etitex d’accepter davantage de gros contrats et de séduire de nouveaux clients et clientes en quête d’emballages flexibles, tout en résistant mieux à la concurrence étrangère.


Capable de produire à grande vitesse des étiquettes de plusieurs couleurs, la société peut s’imposer face à la concurrence étrangère.

«Cet investissement nous permettait aussi de donner un signal positif au marché suisse», déclare Rolf Frey. Un signe, aussi, pour la jeune génération, qui reprend progressivement les rênes de l’entreprise: Sebastian Frey et Cloé Denoth, qui a intégré en juillet 2023 le conseil d’administration et le comité de direction, envisagent déjà d’autres investissements dans les technologies numériques.

 

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