Vue sur le lac et les montagnes

«En construisant cette maison, nous avons réalisé notre rêve.» Le rêve de Florence et Alexandre Blanc était de vivre face au lac et aux montagnes. «Je viens du canton de Fribourg. Pendant les premières années où j’habitais dans la région lausannoise, je passais par ici chaque fois que je retournais chez moi. Je suis tombée amoureuse de ce paysage », raconte Florence Blanc. «C’est un rêve qui a paru inaccessible à beaucoup de monde autour de nous, sourit Alexandre Blanc. Mais nous y avons cru jusqu’au bout, nous avons beaucoup travaillé et tout mis en œuvre pour y arriver.»

Ce chapitre de l’histoire des Blanc commence en 2019. À l’époque, le couple occupe un appartement acheté dans une PPE de la région. «À l’écart du village, nous y étions bien mais le voisinage était un peu bruyant à notre goût. Et la vue donnait sur la forêt, pas sur le lac.» C’est alors que Florence et Alexandre dénichent une propriété à vendre.

À leur première visite, les époux découvrent une habitation de 1954 «qui était encore dans son jus»! Ils nous confient: «Il y avait des tuyaux apparents partout, la plomberie et les sanitaires étaient encore d’époque. À l’extérieur, deux poulaillers et tellement de végétation que l’on apercevait à peine le Léman.» Mais le potentiel est là et le terrain est suffisamment grand pour leur projet. Leur première idée est de séparer la parcelle en deux, de vendre la partie avec l’édifice existant et de conserver le bas pour y bâtir la maison de leurs rêves.

Une nouvelle approche

«Malgré la vente de notre appartement et d’un pied-à-terre en montagne que nous avions entièrement rénové, nos revenus ne permettaient pas de financer l’acquisition de toute la propriété et la construction du nouveau bâtiment. Nous avons sollicité plusieurs banques, mais aucune n’a même pris le temps de nous rencontrer. Valiant est la seule à s’être déplacée. C’est comme ça que nous avons fait la connaissance de notre conseillère bancaire Stéphanie Costa», ajoute Alexandre Blanc.

Les premières discussions sont fructueuses et une autre approche voit le jour. Soutenu par la conseillère, le couple prévoit désormais de créer deux appartements dans l’ancienne demeure et de les louer. Ce revenu supplémentaire permettra d’assumer les charges de l’emprunt nécessaire à l’ensemble du projet.

Le 1er août 2019, les Blanc emménagent dans l’antique maison et se mettent à la tâche quelques mois plus tard. Alexandre, ébéniste, possède son entreprise Woodcaprices Sàrl et effectue notamment de nombreuses rénovations. Sa spécialité est d’abord le bois, mais il touche à tous les corps de métiers, qu’il encadre et soutient lorsqu’il le faut. Pendant près de trois ans, lui et Florence vont travailler sans cesse à la réalisation de leur rêve.

Au premier plan, la nouvelle maison où vivent les Blanc. À l’arrière en hauteur, l’ancienne bâtisse qui a été rénovée. 

Des heures de labeur

Après chaque journée de travail, le couple se retrouve et œuvre pour la réalisation de son projet: «Nous avons évacué 100 mètre cube de végétation inutile pour libérer le terrain et la vue. Puis, nous avons excavé le rez-de-chaussée de l’ancienne maison afin d’obtenir une hauteur convenable; la rénovation commençait à prendre forme. Pour nous, emménager au mois d’octobre 2020 dans le premier appartement était déjà une grande étape.» C’était le deuxième déménagement sur les cinq que le couple allait vivre, en sachant que le dernier serait l’aboutissement de leur projet.

En septembre 2021, le couple a emménagé dans sa villa. Le résultat est à la hauteur des efforts fournis par le couple. La maison est magnifique, elle propose un intérieur épuré et très lumineux, avec du béton brut et une foule de petits détails qui reflètent la personnalité du couple. Un style rétro-seventies alliant aussi le moderne: motifs, meubles et déco.

Alexandre Blanc précise: «Trois très beaux cerisiers se trouvaient sur la parcelle de la villa. Abattus, sciés puis séchés, je les ai utilisés pour créer notre table à manger et celle du salon. Ainsi, leurs racines sont en quelque sorte restées ici.» Il y a aussi la forme asymétrique du balcon, qui suit le tracé du mur de la propriété afin de s’insérer dans l’environnement. Et la vue est à couper le souffle.

«On se sent si bien ici. C’est la maison que nous voulions, celle que l’on avait dessinée avant même de trouver le terrain. Quand je rentre, j’ai un vrai plaisir à me retrouver chez moi, confie Florence Blanc. J’adore me tenir au bar près de la cuisine et contempler ce paysage que j’ai tant admiré par le passé!»

Photos: Stöh Grünig